Acheter sa voiture devient de moins en moins tendance
En mai 2022, le secteur automobile a enregistré près de 127 000 immatriculations, soit une baisse de plus de 10% en un an. Il s’agit donc du douzième mois consécutif où il est constaté une baisse des ventes de véhicules en France.
Sur les 4 premiers mois de l’année 2022, la vente de véhicules avait déjà diminué de 18%. L’année 2022 semble donc devenir la 3ème année consécutive à voir le nombre des ventes de véhicules neufs baisser de façon significative.
Déjà en 2021, les ventes de véhicules avaient connu une décroissance importante (-25% par rapport à 2019).
Le marché est paralysé par la pénurie de semi-conducteurs et donc par les retards de production et de livraison des véhicules neufs. D’autres causes viennent également expliquer ce désintérêt pour la voiture. La pandémie a notamment mis à l’arrêt les usines de production et les confinements successifs ont fait progresser le télétravail. L’usage de la voiture est donc devenu moins fréquent et a laissé place à d’autres formes de mobilités.
Quelles autres solutions pour utiliser une voiture au quotidien ?
Aujourd’hui, il est possible d’avoir accès à une voiture au quotidien de différentes façons.
Il est possible de l’acheter directement, à l’aide d’un crédit ou bien en la louant avec option d’achat. Il est aussi possible de louer, chez un loueur comme Europcar, une voiture pour une courte, moyenne et longue durée ou sans engagement si le besoin est plus conséquent.
En dehors de la location, il existe d’autres solutions permettant à un automobiliste d’utiliser un véhicule régulièrement. Les solutions de mobilités partagées comme le covoiturage et l’autopartage font notamment leur apparition.
Deux solutions souvent confondues mais qui sont pourtant bien différentes.
Le covoiturage revient à partager un véhicule avec une ou plusieurs personnes pour des trajets ponctuels de longues distances ou bien des trajets domicile-travail bien plus récurrents par exemple.
L’autopartage est une solution proposée en libre-service permettant à un automobiliste d’utiliser un véhicule d’une station A à une station B pour une courte durée. L’autopartage résidentiel est également un mode de plus en plus prisé, mis à disposition par les promoteurs.
Toutes ces solutions sont plus ou moins pertinentes selon les besoins de chaque automobiliste (durée d’usage, type de trajet à effectuer, etc.).
Les mobilités douces progressent à deux vitesses
Les mobilités dites « douces » se développent également de façon massive sur le territoire. Elles représentent des manières plus responsables de se déplacer au quotidien (transports en commun, véhicules électrifiés, vélos, trottinettes, marche, etc.).
Si la vente de véhicules neufs a diminué, la part des ventes de véhicules électriques a quant à elle explosé avec +38% au 1er trimestre 2022.
Les raisons de cette progression sont multiples. D’une part, la LOM (loi d’orientation des mobilités) impose un quota réglementaire de 10% de véhicules électriques dans les flottes automobiles de plus de 100 véhicules depuis le 1er janvier 2022. Un quota qui ne cessera d’augmenter pour atteindre 70% en 2030 et qui explique, en partie, la multiplication des véhicules électriques dans les flottes d’entreprises et chez les loueurs professionnels.
Loc Eco, agence de location voiture à Nantes, le remarque : « Nos flottes deviennent de plus en plus électriques. Nous cherchons à répondre à la demande plus conséquente de nos clients professionnels et particuliers, de plus en plus attirés par ces véhicules aujourd’hui ».
D’autre part, le déploiement de nombreuses ZFE (zones à faibles émissions) sur le territoire interdisant l’accès aux véhicules trop polluants aux centres-villes est une seconde hypothèse de cet engouement pour l’électrique.
Enfin, la crise énergétique a fait augmenter le prix des carburants de façon exponentielle, ce qui a favorisé la vente de ces véhicules chez les particuliers mais aussi chez les professionnels.
Toutefois, un bémol subsiste, le déploiement des bornes électriques sur le territoire. Pour l’heure, le développement de ces bornes est loin d’être suffisant, ce qui amène les pouvoirs publics à un effort supplémentaire pour déployer un maximum de bornes publiques.
En zone urbaine, d’autres formes de mobilité se développent. C’est notamment le cas du vélo, de la trottinette, de la marche, etc.
Alors que les voitures avaient chassé les vélos sur les routes de France, la situation s’est aujourd’hui inversée puisque 2,7 millions de vélos se sont vendus en 2021 contre 1,65 million de voitures neuves sur la même période.
Les vélos « classiques » ont donc vu leurs ventes progresser de 43% et les vélos à assistance électrique ont connu une croissance de 28%.
L’usage du vélo pour ses trajets quotidiens représente une tendance observée également chez nos voisins européens et qui attire surtout les jeunes générations, plus affectées par les questions écologiques.
La France reste cependant en retard par rapport à ses voisins européens. Pour encourager l’usage du vélo par les Français, les pouvoirs publics doivent notamment revoir le réseau français des pistes cyclables. Sur les trois dernières années, 53 000 kilomètres de pistes cyclables ont d’ores et déjà été ajoutés.
Développer les réseaux de pistes cyclables en zones rurales et permettre aux habitants n’habitant pas en centre-ville d’utiliser d’autres moyens de locomotion (mobilité partagée, transports en commun, etc.) représente un enjeu majeur à exploiter à l’avenir.
Acheter sa voiture devient de moins en moins tendance
En mai 2022, le secteur automobile a enregistré près de 127 000 immatriculations, soit une baisse de plus de 10% en un an. Il s’agit donc du douzième mois consécutif où il est constaté une baisse des ventes de véhicules en France.
Sur les 4 premiers mois de l’année 2022, la vente de véhicules avait déjà diminué de 18%. L’année 2022 semble donc devenir la 3ème année consécutive à voir le nombre des ventes de véhicules neufs baisser de façon significative.
Déjà en 2021, les ventes de véhicules avaient connu une décroissance importante (-25% par rapport à 2019).
Le marché est paralysé par la pénurie de semi-conducteurs et donc par les retards de production et de livraison des véhicules neufs. D’autres causes viennent également expliquer ce désintérêt pour la voiture. La pandémie a notamment mis à l’arrêt les usines de production et les confinements successifs ont fait progresser le télétravail. L’usage de la voiture est donc devenu moins fréquent et a laissé place à d’autres formes de mobilités.
Quelles autres solutions pour utiliser une voiture au quotidien ?
Aujourd’hui, il est possible d’avoir accès à une voiture au quotidien de différentes façons.
Il est possible de l’acheter directement, à l’aide d’un crédit ou bien en la louant avec option d’achat. Il est aussi possible de louer, chez un loueur comme Europcar, une voiture pour une courte, moyenne et longue durée ou sans engagement si le besoin est plus conséquent.
En dehors de la location, il existe d’autres solutions permettant à un automobiliste d’utiliser un véhicule régulièrement. Les solutions de mobilités partagées comme le covoiturage et l’autopartage font notamment leur apparition.
Deux solutions souvent confondues mais qui sont pourtant bien différentes.
Le covoiturage revient à partager un véhicule avec une ou plusieurs personnes pour des trajets ponctuels de longues distances ou bien des trajets domicile-travail bien plus récurrents par exemple.
L’autopartage est une solution proposée en libre-service permettant à un automobiliste d’utiliser un véhicule d’une station A à une station B pour une courte durée. L’autopartage résidentiel est également un mode de plus en plus prisé, mis à disposition par les promoteurs.
Toutes ces solutions sont plus ou moins pertinentes selon les besoins de chaque automobiliste (durée d’usage, type de trajet à effectuer, etc.).
Les mobilités douces progressent à deux vitesses
Les mobilités dites « douces » se développent également de façon massive sur le territoire. Elles représentent des manières plus responsables de se déplacer au quotidien (transports en commun, véhicules électrifiés, vélos, trottinettes, marche, etc.).
Si la vente de véhicules neufs a diminué, la part des ventes de véhicules électriques a quant à elle explosé avec +38% au 1er trimestre 2022.
Les raisons de cette progression sont multiples. D’une part, la LOM (loi d’orientation des mobilités) impose un quota réglementaire de 10% de véhicules électriques dans les flottes automobiles de plus de 100 véhicules depuis le 1er janvier 2022. Un quota qui ne cessera d’augmenter pour atteindre 70% en 2030 et qui explique, en partie, la multiplication des véhicules électriques dans les flottes d’entreprises et chez les loueurs professionnels.
Loc Eco, agence de location voiture à Nantes, le remarque : « Nos flottes deviennent de plus en plus électriques. Nous cherchons à répondre à la demande plus conséquente de nos clients professionnels et particuliers, de plus en plus attirés par ces véhicules aujourd’hui ».
D’autre part, le déploiement de nombreuses ZFE (zones à faibles émissions) sur le territoire interdisant l’accès aux véhicules trop polluants aux centres-villes est une seconde hypothèse de cet engouement pour l’électrique.
Enfin, la crise énergétique a fait augmenter le prix des carburants de façon exponentielle, ce qui a favorisé la vente de ces véhicules chez les particuliers mais aussi chez les professionnels.
Toutefois, un bémol subsiste, le déploiement des bornes électriques sur le territoire. Pour l’heure, le développement de ces bornes est loin d’être suffisant, ce qui amène les pouvoirs publics à un effort supplémentaire pour déployer un maximum de bornes publiques.
En zone urbaine, d’autres formes de mobilité se développent. C’est notamment le cas du vélo, de la trottinette, de la marche, etc.
Alors que les voitures avaient chassé les vélos sur les routes de France, la situation s’est aujourd’hui inversée puisque 2,7 millions de vélos se sont vendus en 2021 contre 1,65 million de voitures neuves sur la même période.
Les vélos « classiques » ont donc vu leurs ventes progresser de 43% et les vélos à assistance électrique ont connu une croissance de 28%.
L’usage du vélo pour ses trajets quotidiens représente une tendance observée également chez nos voisins européens et qui attire surtout les jeunes générations, plus affectées par les questions écologiques.
La France reste cependant en retard par rapport à ses voisins européens. Pour encourager l’usage du vélo par les Français, les pouvoirs publics doivent notamment revoir le réseau français des pistes cyclables. Sur les trois dernières années, 53 000 kilomètres de pistes cyclables ont d’ores et déjà été ajoutés.
Développer les réseaux de pistes cyclables en zones rurales et permettre aux habitants n’habitant pas en centre-ville d’utiliser d’autres moyens de locomotion (mobilité partagée, transports en commun, etc.) représente un enjeu majeur à exploiter à l’avenir.